Doucement, tes doigts fuselés,
La fenêtre ont ouvert
De ton âme et des lumières éblouissantes
Mes pénombres éclaircissent.
Ambrées de chêne clair-obscur,
Mais avec une odeur de santal
Les volets tu as ouvert
Sur ton monde de vent.
Sur la pointe des pieds,
Retenant mon soufflé
J’ai regardé, de loin,
Tes horizons de pourpre,
Tes aubes de rosées parfumées
Humides.
Trop de lumière pour mes iris
Par les doubles rideaux froncés
Adoucie légèrement,
Mais brocarts d’arabesques
Laissent à mes yeux
Des mers et des ciels bleus
Et des vents qui caressent
Le feuillage de mon âme.
Un jour je m’appuierai
Sur le seuil de pierre tendre
Et je savourerai ton monde.
Slowly, your slender fingers,
Have opened the window
Of your soul and flashing lights
My shadows lighten.
clear-obscure¿ oak-ambered ,
But sandalwood scented
Your shutters you have opened
On your windy world.
On tiptoe,
Holding my breath
I’ve peered from far
Your purpled horizons,
Your wet dew-scented
Dawns.
Too much light for my irises
By double ruffled curtains
Slightly softened,
But arabesque brocades
Allow my sight to see
Seas and blue skies
And winds caressing
The foliage of my soul.
One day I will lean
On the soft stone sill
And will savor your world
Tanslated from the Italian into English by Giuseppe Riso
Translated from the English to Arabic by Nizar Sartawi